Les médias traditionnels ont-ils une influence sur les ventes de livres ?

Les médias traditionnels  ont-ils une influence sur les ventes de livres ?
12/11/2018
Conseils pour vendre son livre

Se tourner vers la presse, la télévision ou la radio est-il un bon moyen pour faire connaître son livre auto-édité ? À l’heure où Internet poursuit son essor, la question est légitime pour un auteur désireux de trouver un outil de promotion efficace. Vers quels médias traditionnels se tourner ? Quelles sont les alternatives ? Les conseils de Librinova.

Médias locaux plutôt que nationaux

Malgré la puissance d’Internet, les médias traditionnels conservent une influence sur les ventes des livres. Certes, l’âge d’or des grands critiques littéraires réputés et des émissions culturelles semble révolu. Mais la presse, la télévision et, à un degré moindre la radio, continuent de s’imposer comme des prescripteurs influents aussi bien auprès des libraires que des lecteurs. On peut citer, par exemple, l’émission « La Grande Librairie » qui se présente, depuis 10 ans, comme le programme qui fait vendre le plus de livres.

En tant qu’auteur auto-édité, utiliser les médias traditionnels pour promouvoir votre livre apparaît comme une solution, à condition de bien les cibler. Concrètement, il sera très difficile de compter sur la diffusion d’un média national. Les journaux et émissions bénéficiant d’une telle diffusion sont submergés par les livres des éditeurs et mettent généralement en avant les œuvres ayant remporté des prix prestigieux, dont l’auteur jouit déjà d’une belle réputation ou les livres « événement ». Tenter de faire connaître votre travail via ces canaux vous demandera beaucoup d’investissement pour des retours qui ne seront certainement pas rentables.

Afin de bénéficier de l’influence des médias traditionnels pour vendre votre livre, il est préférable de se tourner vers les médias de proximité, comme les titres de presse régionale ou les radios et télévisions locales. Ces médias sont généralement demandeurs de ce genre d’articles, d’autant plus si vous êtes un habitant des environs. Les articles sont traités rapidement et vous aurez plus facilement la parole pour faire connaître votre travail et votre livre. Si l’audience est logiquement inférieure à celle d’un média national, un traitement local touche malgré tout un bassin de population important. Pour la cinquantaine de titres de presse régionale, la diffusion varie entre 5 000 (La Dordogne Libre) et près de 650 000 lecteurs (Ouest France). Loin d’être anodin.

 

L’influence des blogs et des réseaux sociaux

Avec une influence en baisse constante, les médias traditionnels souffrent de la concurrence – et de la gratuité – d’Internet, ses réseaux sociaux et ses nombreux sites spécialisés. Les blogs littéraires apparaissent justement comme de très intéressants prescripteurs. Ces sites sont tenus par des passionnés, pour des passionnés. De plus, leur indépendance et leur simplicité d’accès représentent de véritables avantages pour la promotion d’une œuvre. N’hésitez pas à contacter des blogueurs littéraires dont vous partagez le même univers et dont la notoriété peut aider à vous offrir une belle exposition.

Et puisque l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, vous pouvez également créer un blog d’auteur. Vous pourrez ainsi partager vos expériences, vos récits, et également faire la promotion de vos œuvres auprès de votre communauté. Gratuit, ce genre de site semble indispensable à l’auteur auto-édité que vous êtes, aussi bien comme outil de communication et de promotion, que comme moyen d’échanger avec votre public et vos futurs lecteurs.

Enfin, les réseaux sociaux – et leur influence sans cesse grandissante – restent extrêmement efficaces afin de promouvoir votre livre. Facebook, Twitter ou même Instagram, chaque média social possède ses avantages en fonction du public visé. Idéal, là encore, pour partager votre quotidien, votre actualité, faire la promotion de vos livres et vous faire connaître du plus grand nombre.