Écrire un premier roman : les erreurs à ne pas commettre

Écrire un premier roman : les erreurs à ne pas commettre
10/06/2020
Conseils pour écrire un livre

Comment écrire un roman ? Si la tâche était simple, le monde littéraire compterait des milliers de J.K. Rowling et de Stephen King. Écrire un premier roman est une aventure qui requiert patience et rigueur. Problème dans la construction des phrases, la consistance des personnages et des univers, ou le choix des mots : voici les principales erreurs à éviter lors de l’écriture d’un premier roman.

Soigner la langue

Construction des phrases, personnages et univers qui peuvent manquer de profondeur : écrire son premier roman n’est pas chose aisée. Voici quelques conseils d’écriture.

Phrases alambiquées, mots mal employés et clichés littéraires

La forme de votre texte a une importance capitale. La relecture et la réécriture de votre roman ne doivent pas se focaliser uniquement sur la structure du récit et de l’intrigue, il faut aussi mettre un point d’honneur à soigner la forme. Améliorez votre style, affinez votre plume, ces détails permettront de gagner en fluidité et de faciliter la lecture. Quelques points sont particulièrement à surveiller :

  • Les phrases trop longues ou mal construites nuiront à votre roman. Il est désagréable pour le lecteur de devoir relire une phrase pour pouvoir la comprendre. Les phrases trop longues risquent donc de le désintéresser.
  • Résistez à l’envie de mettre des mots que vous jugez littéraires ou originaux dans votre texte, juste pour le plaisir d’éviter les mots plus banals : par exemple, bésicles pour lunettes ou « mordorés » pour décrire les yeux d’un personnage. Glissez-les occasionnellement, mais n’en abusez pas !
  • Quand vous décrivez les actions de vos personnages, demandez-vous si, dans la réalité, on agit bien ainsi. Les personnages de romans sautent régulièrement du lit et s’étirent longuement… le faites-vous dans la vie ?
  • Enfin, attention aux clichés. Ils sont parfois utiles, mais, là encore, faites attention à ce qu’il n’y en ait pas trop dans votre texte.

Adjectifs et adverbes

L’usage excessif d’adverbes et d’adjectifs est déconseillé dans un roman. Pour le lecteur, cela laisse penser que l’auteur peine à créer des ambiances ou à susciter des émotions et qu’il s’en remet alors à des artifices pour les reproduire. Adverbes et adjectifs doivent être utilisés avec parcimonie. À l’image de la cerise sur le gâteau, ils doivent servir à bonifier votre texte. Demandez-vous régulièrement si celui que vous avez ajouté est vraiment utile dans la phrase.

Épaisseur des personnages et construction des ambiances

La qualité de la plume d’un auteur est un élément clé du succès d’un roman. Votre plume doit être le prolongement de votre œil. Pour tenir en haleine vos lecteurs, il faut leur donner de la matière, et pour ce faire, fiez-vous à vos sens. Un bon sens de l’observation vous permettra d’imaginer et de visualiser en détail vos scènes et vos personnages. Ces subtilités participent à la création d’ambiances prenantes, et de personnages singuliers. Vue, odorat, goût, toucher, faites marcher vos sens et ceux de vos lecteurs pour les happer dans vos aventures.

Ne pas se précipiter

Votre plume est votre meilleure alliée, mais ne doutez pas non plus de votre patience. Elle s’avère terriblement précieuse elle aussi pour écrire un premier roman.

Soigner la fin

L’impatience de l’auteur qui achève son premier roman, ce mal est bien connu. Quand plusieurs mois ou plusieurs années même ont été nécessaires pour accoucher d’un premier roman, on est parfois à bout de souffle lorsqu’il s’agit de conclure. Mais ce serait une erreur de « bâcler » la fin de votre roman. C’est le point final, la conclusion, la note sur laquelle vous laisserez vos lecteurs. Et s’ils ont accroché à votre histoire et vous ont suivi jusqu’à son dénouement, il serait fort dommage de les laisser sur une mauvaise note. Un lecteur déçu, qui refermerait votre livre avec un goût d’inachevé, est un lecteur perdu. Mieux vaut s’armer de patience — encore un peu — et tenir dans cette dernière ligne droite pour offrir un épilogue digne de ce nom à votre roman. Une fin réussie est le gage de faire forte impression auprès de vos lecteurs… et de les condamner à lire vos autres ouvrages.

Écrire un livre, c’est savoir (se) réécrire

Qui ne serait pas pressé de présenter — enfin ! — son œuvre après de longs mois de travail ? Si la chose paraît naturelle, c’est pourtant une erreur. Un premier jet ne fera jamais un bon manuscrit, surtout lorsqu’on débute dans l’exercice. Avoir « terminé » son roman ne suffit pas à dire qu’il est présentable à une maison d’édition. Pour qu’un livre soit digne de se faire remarquer par un éditeur et par des lecteurs, il vous faudra vous appliquer à le relire, le corriger, et le réécrire. Chaque détail devra être peaufiné, chaque adjectif soigneusement sélectionné, chaque signe de ponctuation rigoureusement placé. Un manuscrit brut n’est pas apte à être présenté, encore moins celui d’un auteur débutant malheureusement. C’est pourquoi il faut le relire, le soumettre à des lecteurs et le retravailler encore et encore.

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Penser à « l’après » rédaction : que va devenir le manuscrit fini ?

Rédaction, correction, relecture, réécriture : écrire un premier roman est un travail de longue haleine. Mais il ne s’arrête pas là. Que va devenir ce manuscrit ? Voulez-vous le faire éditer ? Si oui, n’oubliez pas quelques détails qui peuvent faire la différence.

Se faire éditer en maison d’édition

Une fois la rédaction de votre premier roman achevée, vous pouvez le soumettre à une ou plusieurs maisons d’édition. La première étape, une fois l’envoi du manuscrit effectué, consiste en son enregistrement dans la base de données. Nom de l’auteur, titre du manuscrit, et date de réception y figureront. Mais d’un éditeur à l’autre, les exigences ne sont pas les mêmes. Ainsi, certaines maisons d’édition demandent l’envoi d’un manuscrit au format papier, relié, alors que d’autres demandent un manuscrit au format numérique. Si la tendance est à la généralisation du format numérique, il convient de vérifier auprès de l’éditeur le format préconisé.

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