Portrait de Marjorie Levasseur, autrice auto-éditée passionnée et sensible

Portrait de Marjorie Levasseur, autrice auto-éditée passionnée et sensible
14/06/2021
Communauté librinova

Passionnée d’écriture depuis toujours, c’est lors d’un séjour à Chamonix en 2018 que le  roman de Marjorie Levasseur commence à voir le jour. Une fois l’écriture achevée elle ne rêve que d’une chose : trouver un éditeur et voir son roman en librairies. Fin 2020 elle décide de se tourner vers l’accompagnement de Librinova et de partir à la rencontre de ses lecteurs. Le succès est très rapidement au rendez-vous  ce qui lui permet d’intégrer le Programme agent littéraire de Librinova et de toucher de près son rêve de trouver un éditeur. Finaliste de l’édition 2020 du Prix des étoiles, le roman Pardonne à la vie, est aujourd’hui plébiscité par plus de 3000 lecteurs et l’équipe de Librinova.

Nous sommes allés à la rencontre de cette autrice passionnée et sensible :

 

Comment êtes-vous devenue autrice et depuis quand écrivez-vous ? 

J’ai vu de la lumière et puis…

Non, plus sérieusement… adolescente, j’écrivais des poèmes, des textes de chanson (dont je n’avais pas la musique) et je tenais un journal, bien sûr. C’est vers la vingtaine que j’ai commencé à écrire des petits synopsis de romans, sans aller plus loin. Je lisais beaucoup de polars à l’époque et donc mes idées d’histoires étaient plutôt dans ce thème.

J’ai commencé à écrire mon tout premier roman en 2016 (le premier tome de ma trilogie des Lilas) que j’ai d’abord envoyé en maisons d’édition avant de de m’auto-éditer en janvier 2017. Mais mes choix de lecture sont complètement différents aujourd’hui, je suis plus tournée vers les histoires humaines et réalistes pleines d’émotion, et de ce fait, c’est aussi ce que j’aime écrire.

Quel mot vous définit le mieux ? 

Hypersensible.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La vie, tout simplement. Ce qui me touche, me remue ou m’indigne. Tout ce que je peux voir autour de moi dans le réel, à la télévision, dans les livres ou les films. Tout est prétexte à une nouvelle histoire.

Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire votre livre ? 

J’ai eu les prémices d’idées de Pardonne à la vie il y a deux ans. Mais en deux, ans, l’histoire est devenue un peu différente de celle d’origine. J’étais à un moment de ma vie d’autrice  où j’avais envie d’écrire un roman plus personnel, qui toucherait des sujets, tel que l’hypersensibilité, qui sont mon lot quotidien et d’autres, comme le harcèlement scolaire, qui ne me sont pas tout à fait inconnus non plus. Et puis pour le cadre, comme je devais passer une semaine de vacances à Chamonix, je me suis dit que je pouvais joindre l’utile à l’agréable. Tout est tellement beau, là-bas !

Pourquoi avoir choisi de l’auto-éditer ?  

C’est ce que j’ai fait avec mes précédents romans, même s’il m’est arrivé d’envoyer des manuscrits à quelques maisons d’édition, en parallèle d’une sortie auto-éditée. Je pense qu’à la base, cela vient d’une volonté de ne pas à avoir à attendre des mois une hypothétique réponse d’un éditeur, j’ai voulu confronter mes écrits directement aux lecteurs. Et puis il y a une certaine liberté dans l’autoédition qui n’est pas déplaisante.

Avez-vous un prochain livre ou projet en tête ? 

Oui, mon prochain roman est déjà en cours d’écriture. Et ceux à venir ne sont pas bien loin, dans un recoin de mon cerveau !

 

Portrait chinois 

Si vous étiez un écrivain célèbre, vous seriez : 

Virginie Grimaldi, j’aime sa sensibilité et son humour.

Si vous étiez le personnage d’un roman, vous seriez : 

Santiago, dans « L’Alchimiste » de Paulo Coelho.

Si vous écriviez vos mémoires, le titre en serait : 

Le chemin le plus long et le plus chaotique est parfois celui qui amène à bon port.

Si vos livres étaient adaptés au cinéma, quel acteur voudriez-vous pour jouer le rôle de vos personnages ? 

Si « Pardonne à la vie » était adapté au cinéma, Stephen Amell (Arrow) serait sans aucun doute Matthias, parce que c’est lui que je voyais quand j’écrivais le roman, pour les autres personnages, je n’y ai pas trop réfléchi mais… pourquoi pas Barbara Schulz dans le rôle de Sophie, peut-être Camila Mendes (Riverdale) pour Isa, je verrais bien Julian Perretta pour jouer Julien, même s’il n’est pas acteur… et pour Philippe… je ne sais pas, allez soyons fous, Patrick Dempsey !^^ Oui, je sais, mon casting est un peu international, mais bon, à part pour Matthias, j’improvise un peu, je l’avoue^^ 

Si vous organisiez un dîner exceptionnel, qui seraient vos invités idéaux ? 

J’inviterais Coluche, Rosa Parks, Virginie Grimaldi, Alexandre Jardin et… Bradley Cooper 😉 Les sujets de conversation seraient très variés !