Choses perçues choses vécues


De Bernard Dalhercens

Ce recueil, première publication de Bernard Dalhercens, passionné de Georges Brassens, est un sympathique fourre-tout. Écrit au fil des ans depuis sa plus tendre enfance et toujours sur le mode poétique, on y trouve pêle-mêle un florilège de naïvetés de collégien, de sensualité, de colères professionnelles, de tendresse familiale, d’hommages, d’ésotérisme, de légendes de photos.
Il porte également un regard sans concession sur ses contemporains : pamphlets contre le racisme, la bêtise, la malbouffe, les chefs, les chasseurs, les estivants, l’esprit de clocher, la face cachée du pensionnat, les lèche-culs, le sort réservé aux migrants…
On y trouve encore des dessins à la mine ou au fusain, crayonnés sur ses cahiers d’écolier, et quelques essais de peinture un peu plus tardifs.
C’est la somme de toute une vie d’aimables amusements littéraires et picturaux commis par un autodidacte à la sensibilité à fleur de peau, une sorte d’aboutissement sans prétention mais non exempt de charme et de poésie.
Au fil des pages la qualité de l’écriture évolue sensiblement, soulignant une quête permanente de perfection. De quoi passer un bien agréable moment.
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Livre numérique
2,99€
Publié le : 27/04/2021
ISBN : 9791026278153
Formats : PDF - EPub - MobiPocket

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Bernard Dalhercens


Au cours de l’année scolaire 1957/1958, suite au baby-boom, le manque de locaux adaptés face à l’augmentation considérable d’élèves induisit une surcharge ingérable des effectifs dans les classes. Cette année-là, je fus affecté à chaque trimestre dans un établissement différent, dans des secteurs éloignés difficilement accessibles et surtout particulièrement malfamés. J’y perdis tous mes repères. Tant et si bien que mes mauvais résultats me valurent, sans autre forme de procès, d’être exclu du système scolaire laïque. J’avais 12 ans.

Pour m’accorder une nouvelle chance, mes parents m’inscrivirent dans un collège privé religieux où tout aurait dû s’arranger, mais pour des raisons inverses à celle qui avaient déjà causé ma perte, je ne m’y sentis pas à l’aise non plus.

L’introversion me guettait et je trouvais volontiers refuge dans un univers personnel dont je tentais de m’envelopper, univers dans lequel la poésie tenait le haut du pavé. C'est ainsi que je suis devenu autodidacte.