Portrait de Emy Luca, autrice à la plume touchante et délicate

Portrait de Emy Luca, autrice à la plume touchante et délicate
27/09/2023
Communauté librinova

Amoureuse des livres et des mots depuis l’enfance, Emy Lucas a toujours écrit, sans jamais oser rêver qu’un jour ses mots puissent susciter la curiosité des lecteurs. Aujourd’hui autrice de romances contemporaines et historiques, Emy touche chaque jour un peu plus son rêve du bout du doigt en proposant à son lectorat, toujours plus important, des histoires pleines d’espoir et de légèreté. En 2020, elle publie en autoédition chez Librinova Coeurs en guerre, premier tome de la saga « Tourments », pour lequel elle signe un contrat d’édition avec la maison Harlequin, grâce au programme d’agent littéraire. Le tome 2, Coeur de corsaire, est paru aux mêmes éditions en 2023. Son roman, Laisse le souffle du vent chasser la pluie, autopublié en 2019, a aujourd’hui conquis plus de 2000 lecteurs, ce qui confirme son adhésion au Programme agent littéraire de Librinova !

Nous sommes allés à la rencontre d’Emy, une autrice à la plume touchante et délicate !

 

Comment êtes-vous devenue autrice et depuis quand écrivez-vous ?

J’écris depuis mon adolescence mais comme beaucoup, j’ai fini par remiser mes carnets de notes dans un tiroir, rattrapée par mes études, puis plus tard, par la vraie vie. Heureusement, celle-ci est souvent bien faite. Elle finit toujours par venir nous bousculer, parfois de manière inattendue, afin de nous rappeler que les jours s’écoulent à la vitesse d’un sablier et qu’il serait temps de prendre soin de soi, de ce qui est essentiel, et surtout, de ne pas oublier ses rêves, quels qu’ils soient. C’est ainsi que Laisse le souffle du vent chasser la pluie est né en quelques mois, fin 2018. Par la suite, d’autres personnages sont venus frapper à la porte laissée entrouverte, et de nouvelles histoires se sont enchaînées, aussi naturellement que le soleil se couche le soir.

Quel mot vous définit le mieux ?

La droiture.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Les rencontres petites ou grandes, les expériences qu’on peut vivre au quotidien. Une conversation, un article de presse, tout m’intéresse. J’ai une immense curiosité pour les gens et la vie en général.

Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire votre livre ?

Laisse le souffle du vent chasser la pluie est né après un évènement douloureux, sans savoir qu’il y aurait par la suite des subséquents. L’écriture a été pour moi une source d’évasion et une respiration qui m’ont permis de garder la tête hors de l’eau.

Ecrire est vital depuis que je suis enfant, tout comme lire.

Pour le reste, très honnêtement, je ne choisis ni les thèmes ni les personnages. Ce sont ces derniers qui viennent me chuchoter leur histoire à l’oreille. Ils peuvent être très obstinés et envahissants jusqu’à ce que je finisse par les écouter ! J’écris à l’instinct, sans aucun plan, et je fais énormément de recherches, si bien que je ne sais jamais comment mon roman va se terminer exactement. Quand cela devient trop fort, je commence un nouveau carnet et j’ouvre une nouvelle page de mon ordinateur. Cela ressemble pratiquement à de la survie !

Pourquoi avoir choisi de l’auto-éditer ?

Je n’avais plus de temps à perdre et un rêve à réaliser.

Néanmoins, étant totalement novice dans le domaine de l’édition, je voulais un cadre et une équipe compétente et bienveillante pour m’accompagner dans mes démarches et surtout, pour me tenir la main. Avoir quelqu’un à qui poser mes nombreuses questions,  obtenir une réponse rapide, ne pas me trouver noyée dans la mise en œuvre… Je n’ai pas longtemps hésité avant de m’engager avec Librinova.

Tout ce qui s’est passé ensuite a dépassé mes espérances. Et mon rêve s’est réalisé au-delà de ce que j’avais imaginé puisque c’est grâce à Librinova que j’ai trouvé ma maison d’édition. La suite d’une belle aventure qui se poursuit autant avec mes romans en auto-édition qu’avec Harlequin, sous l’œil attentif de toute l’équipe.

Je n’ai donc aucun regret.

Comment avez-vous connu Librinova ?

Par le plus grand des hasards, en effectuant des recherches sur internet. J’ai fais ensuite confiance à mon instinct, comme c’est toujours le cas.

Avez-vous un prochain livre ou projet en tête ?

2024 devrait être marqué par la sortie du troisième tome de ma saga Tourments, publiée dans la collection Victoria, ainsi que par l’écriture du quatrième et dernier tome. Et j’espère pouvoir en parallèle revenir à une autre de mes passions avec une romance contemporaine qui me trotte dans la tête depuis un petit moment.

 

Portrait chinois

Si vous étiez un écrivain célèbre, vous seriez :

Victor Hugo.

Si vous étiez le personnage d’un roman, vous seriez :

Violette Toussaint dans Changer l’eau des fleurs. Malgré la trame tragique, la force et la résilience qui habitent cette femme me bouleverse toujours autant aujourd’hui. Ce roman a été un énorme coup de cœur à bien des égards.

Si vous écriviez vos mémoires, le titre en serait :

Tel un roseau dans la tempête.

Si vos livres étaient adaptés au cinéma, quel acteur voudriez-vous pour jouer le rôle de vos personnages ?

Pour Laisse le souffle du vent chasser la pluie, je vois très bien l’acteur britannique Alex Pettyfer dans le rôle de Severic.

Si vous organisiez un dîner exceptionnel, qui seraient vos invités idéaux ?

Christophe André, parce que je peux l’écouter pendant des heures. Virginie Grimaldi, Clarisse Sabard et Marie Vareille, un trio d’autrices que j’admire. Ed Sheeran, pour un bœuf improvisé et pour assurer l’ambiance. Toute l’équipe de l’émission Quotidien pour la diversité et le côté fun. Et pour réaliser un autre vieux rêve, les acteurs de Friends. Enfin, si je pouvais piocher dans le monde des disparus, je rajouterais sans hésiter Simone Veil,  Harriet Tubman, Madeleine Brès, Mary Putnam et Florence Nightingale, toutes des femmes fortes et inspirantes. Et côté messieurs, Elie Wiesel. Et si en plus, c’est Anne-Sophie Pic aux commandes dans la cuisine pour magnifier les produits de chez moi qu’elle connait par cœur, je ne réponds plus de rien. Je viens de réaliser que cela ressemble plus à un banquet qu’à un dîner ! En tout cas, les invitations sont lancées !