J'ai enfoui mes racines dans le cœur de mes enfants


De Dominique Morin

Orpheline à 16 mois (maman décédée, père transparent), Dominique essaie de survivre dans un Paris qui se remet difficilement de l'occupation. Ses grands-parents maternels sont aimants mais sa grande sœur dominatrice. À 8 ans, son père se remarie, reprend ses deux filles et c'est l'enfer avec une belle-mère maltraitante. À 16 ans, alors que sa sœur continue ses études, elle ne peut concrétiser son rêve : intégrer une école de chimie. Elle doit travailler ! À 17 ans, elle croit percevoir le bout du tunnel en fuguant avec un ancien ami de la famille qui lui parle de sa mère et lui confie qu'elle est "peut-être" sa fille. Il a 45 ans. Le soir même, à 500 kilomètres de la capitale, le père devient l'amant...

J'ai enfoui mes racines dans le cœur de mes enfants ou "comment survivre à une perte d'identité ?" mes enfants m'ont donné cette force pour continuer à avancer, tout en usant de la fuite pour contourner les obstacles, sans cesse changer de lieu, trouver de nouvelles connaissances, de nouveaux centres d'intérêt...

J'ai signé ce livre du nom d'une jeune fille disparue des radars début 1962 et qui restera à jamais éternelle sur les registres de l'état civil.

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Livre numérique
4,99€
Publié le : 03/02/2023
ISBN : 9791040522768
Formats : PDF - EPub - MobiPocket
Livre papier
17,90€
Publié le : 03/02/2023
ISBN : 9791040522775
Formats : Broché - 140x216
Pages : 169

Dominique Morin


Dominique est née en 1943 dans un Paris occupé. A 16 mois, mort de sa mère. Son père « transparent » la laisse aux bons soins de ses grands parents qui occupent un petit logement dans le 16ème. Sa grand-mère, couturière a une clientèle d' artistes. A 8ans, son père se remarie et Dominique devient le « vilain petit canard ». A 17 ans, elle rencontre un ami de la famille qui lui parle de sa mère. Subjuguée elle le suit... Pendant 6 ans ce sera l'aventure entre Europe et Moyen Orient. Ils auront quatre enfants. A la naissance du 1er, pour se protéger ? Il lui fera prendre le nom d'une petite fille qu'il avait eu pendant la guerre et dont le décès, à 6 mois, n'a jamais été transcrit.

A la mort de son compagnon en 1990, elle continue son combat dans l'ombre des élus de son département. Passionnée par la politique, son parti la nomme déléguée départementale à l' action féminine au moment des « juppettes ». Elle participe activement à la campagne des Législatives et des Présidentielles ainsi qu'à la Création d'une des premières Communautés de communes (1994). Mais la politique est cruelle, elle sert de bouclier et l'opposition l'accuse d'avoir un emploi de complaisance alors qu'elle est totalement bénévole. Elle rejoint alors son plus jeune fils à Brest et trouve un emploi de Secrétaire Sociale dans un CHRS. Elle ne fera jamais le deuil de son identité malgré les brevets et concours repassés sous son nouveau nom. A 61 ans, elle obtiendra un Bac Littéraire avec mention.