Boris à Reykjavik


De Frédéric Maucost

Reykjavik, Islande, juillet-août 1972. Match de la finale du Championnat du monde de jeu d'échecs. Boris [Spassky, le Russe] contre l'Américain [Bobby Fischer]. L'Est contre l'Ouest. Le collectivisme contre le libéralisme. Un choc des civilisations. Une bataille de la Guerre froide, mise en scène par la presse internationale.

Boris compte bien tirer le plus grand profit de ce match très médiatisé. Mais rien ne se passe normalement. Son odieux adversaire a toujours un coup d'avance. Ultimatums, insultes, caprices, retards, forfaits… Tous les moyens sont bons. Plus grave, à la table de jeu, le Russe se voit dominé. Parfois de manière éclatante, parfois de manière suspecte. Le match manque de peu d'avorter, mais Boris le sauve à deux reprises, contre son propre intérêt sportif. Il accuse bientôt un retard de 3 points. Le Kremlin s'agite. Le champion calme les esprits en gagnant avec la manière. Le match est relancé.

Larissa, épouse de Boris, débarque à Reykjavik, sur ordre de Moscou. Boris est fort embarrassé. Le couple aborde le stade terminal, quand on ne se dispute même plus. Rien ni personne ne semble en mesure de le sauver. Pas plus que le match. L'Américain continue de s'y employer à fond et Boris perd à nouveau. Les Soviets le punissent en mettant « au frais » Larissa, qu'ils placent en résidence surveillée. Indigné, Boris décide en secret de laisser filer le match. Il imposera des parties nulles jusqu'à la victoire de l'Américain...

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3,99€
Publié le : 09/05/2022
ISBN : 9791040500643
Formats : PDF - EPub - MobiPocket

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Frédéric Maucost


Né à Avignon, Vaucluse, France. Divorcé, quatre enfants. Licence de Lettres Modernes.

Documentaliste, puis journaliste pendant 22 ans, Paris, Marseille, Bayonne. Presse technologique, économique, militante (Le Monde Informatique, La Tribune, Le Journal du Pays basque, et bien d'autres).

Co-auteur du Dictionnaire San-Antonio, Éd. Fleuve Noir, 1993, 15 000 entrées, 640 pages. 58 000 exemplaires vendus, plus 20 000 ex. en format poche.