Le contexte de ce roman est celui d’une Chine traditionnelle (années 1910).
L’héroïne est une veuve de trente ans. Sa belle-mère tente de la remarier en contrepartie d’une dot. La veuve prend la fuite et trouve refuge dans la maison Wang. La maîtresse de maison lui témoigne sa compassion tandis que son mari, le Maître, se montre réticent à accueillir sous son toit une veuve. Passées plusieurs semaines, la belle-mère retrouve sa belle-fille et parvient à la remarier de force.
Pohai, le nouvel époux, est un homme généreux. Il s’est endetté pour payer la dot qui lui a permis de conclure ce mariage. Peu à peu, son épouse réalise qu’il n’est pas l’homme qu’elle avait pu supposer. Elle entrevoit une sorte de quiétude, devient mère et souhaite que sa situation familiale se maintienne le plus longtemps possible.
Pour autant, l’existence lui sourira-t-elle ?
Dans un monde où la condition féminine est régie par des superstitions d’un autre âge, rien ne sera moins sûr…
L’auteur, né à Paris le 01 novembre 1960, est un ancien élève des Langues Orientales. Très tôt, il s’est passionné pour la langue et la culture chinoises, l’ethnologie ainsi que la littérature française (notamment Flaubert et Proust). Il a rédigé une thèse de doctorat sur l’influence qu’exerce la psychanalyse dans les échanges interculturels. Il a voyagé en Chine et vécu à Taïwan où il a enseigné le français à l’Université Fu Jen de Taipei. Il vit et travaille à présent en Thaïlande où il enseigne la langue et la littérature françaises en école internationale. Il a écrit plusieurs poèmes et rédige actuellement un « Journal de la Chine disparue ». Il tâche de donner à sa langue écrite un style qui rapproche celle-ci de la peinture, convaincu que ce qui fait le sens d’un message s’inscrit dans une dimension qui transcende l’espace et le temps. Il s’applique à montrer quels types de rapports sociaux sont véritablement en jeu derrière les codes et les croyances du quotidien.