Les heures d'insomnie sont-elles des heures perdues ? Ou ont-elles un rôle à jouer, un message à délivrer ?
Ce roman est un conte moderne, une histoire de passages, le voyage d'une jeune femme à travers la nuit.
Du jour au lendemain, la narratrice se réveille systématiquement à 4h03, et ne se rendort qu'au petit matin. Petit à petit, elle va apprivoiser les ténèbres et ces heures sombres. Elles vont la sortir de son univers cloisonné et la mener du confort de son lit jusque sur les toits de Paris.
Rêve ou réalité ? Au fil de ses réflexions, de ses pérégrinations nocturnes et de trois rencontres clés, elle explore des mondes, aux frontières de son microcosme bien ancré dans ses certitudes, afin de trouver, de retrouver un sens à sa vie, à la vie. Se retrouver aussi.
Le roman aborde également en filigrane la thématique de l'enfermement : dans une classe sociale, une vie rangée, un confort... Et, dans cette histoire, c'est la nuit qui est féconde et libératrice. La lumière qui naît de l'obscurité.
Férue de littérature en tous genres, d'Alexandre Dumas à Stefan Zweig, de Fred Vargas à Alain Damasio, Julie Blaszczyk aime les voyages immobiles que lui procurent chacune de ses lectures. Si l'écriture a toujours occupé une place importante dans sa vie, c'est à la suite d'un changement professionnel qu'elle décide de se lancer dans l'écriture de son premier roman : 4 : 03.