La Fin est l'histoire de William, un homme de 38 ans qui souffre.
Un professeur.
Alors il écrit.
La fin est un premier roman dérangeant, vertigineux, un roman malade, un roman en deux faces qui, brouillant nos perceptions et nos certitudes, mise sur l'intelligence et le ressenti du lecteur. Dans un style très assuré, le cocktail détonnant - et follement original - que l'auteur a préparé mêle le récit cru, hilarant et dérangeant de la sexualité de William, la novlangue d'un capitalisme managérial éco-socio-responsable, les références d'une adolescence nineties et d'une jeunesse qui résiste à se dissoudre ; l'itinéraire passera par la série Game Of Thrones, l’Islande, la Croatie, le groupe Oasis, Stanley Kubrick, David Bowie - entre autres - le tout hanté par une Éducation Nationale aussi névrosée que les personnages qui peuplent cette quête d'un amour perdu ou (re) trouvé.
En nous narrant un passé qui a ou aurait pu être vécu dans lequel les différents acteurs des irrépressibles douleurs - et espoirs - se superposent, la face A nous met face aux pièces de ce mystérieux et passionnant puzzle qu'est La Fin.