
5 Commentaires Voter / publier un commentaire
Papa a un cancer.
Papa a un cancer et tout le monde se doute de la fin. De toute façon me direz-vous, il n’y a qu’une fin. Et à la fin, on meurt.
Papa a un cancer et c’est comme si j’écrivais : Papa va mourir.
Quand ? Bientôt ?
Papa a un cancer et c’est comme si j’écrivais ...
En lire plusPapa a un cancer.
Papa a un cancer et tout le monde se doute de la fin. De toute façon me direz-vous, il n’y a qu’une fin. Et à la fin, on meurt.
Papa a un cancer et c’est comme si j’écrivais : Papa va mourir.
Quand ? Bientôt ?
Papa a un cancer et c’est comme si j’écrivais « Papa est mort. » Déjà.
Ce livre n’est pas un roman.
Il n’y a aucun suspense.
Au début, vous connaissez déjà la fin.
(−) RéduireAprès "Vent fort, Mère agitée" sorti en 2012 aux éditions Un-Limited, "Parce que la vie ne suffit pas" en 2018 (Librinova) et "Semer des graminées" en 2019, Nathalie LONGEVIAL présente "Les Mèreveilleuses".
L'histoire, portée par la voix de Mathilde, mère en attente et Tien Sinh, un petit garçon qui vit dans un orphelinat, raconte l'extraordinaire aventure du ruban rouge dont on dit qu'il relie chaque être devant se rencontrer au cours de leur vie.
"Les Mèreveilleuses" c'est une histoire poétique d'amour et de hasard.
Publié par lucleb : le 16/06/2019
Un livre rempli d'humanité et d'amour, qui donne envie de dire : "JE T'AIME".
Publié par claude-guerre-1 : le 18/06/2019
Comment ne pas rester insensible devant cette histoire vraie d'amour d'une fille pour son père. Ce deuxième livre de Nathalie Longevial après "Parce que la vie ne suffit pas" confirme son talent d'auteure. A lire absolument
Publié par marcelineb : le 05/07/2019
Avec ce nouveau livre, Nathalie Longevial démontre qu'elle a incontestablement un très grand talent d'écrivain. Elle nous fait pleurer mais aussi sourire sur un des plus grands séismes de la vie. Bravo. Toute ma chronique sur le site Babelio : https://www.babelio.com/livres/Longevial-Semer-des-graminees/1151410/critiques/1952905?modifier=1
Publié par christelle-devillers : le 31/07/2019
Que dire d'un livre que l'on a attendu de puis l'annonce de son arrivée ? Une fois arrivée, à la maison, je n'osais le toucher, l'ouvrir, tant l'aspect intime m'effrayait. J'avais envie de le lire, de découvrir ce parcours et en même temps, je ne me sentais pas légitime à entrer ainsi dans l'intime de Nathalie Longevial. Puis, au bout de quelques jours, je me suis décidée. Je suis entrée dans le livre, dans l'intime, j'ai apprécié les mots, la musique des phrases, la pudeur autant que la dure vérité, la douceur autant que l'indicible (pourtant si bien dit). Un très beau témoignage d'amour. Certes quand on l'ouvre, on en connaît la fin, mais c'est la sensibilité des mots et de l'auteure qui nous porte, et m'ont porté, m'amenant à sourire en même temps que pleurer à la fin. Merci Nathalie, et vive l'auto édition !
Publié par julien-rampin : le 22/11/2019
On ne devrait pas parler des livres. On devrait les lire. Et garder ce moment ou l'ouvrage refermé, on reste dans le vague. Un peu étourdi, ému, touché. Pourtant, je vais écrire quelques lignes. Dans ce livre auto-édité, Nathalie Longevial évoque, sous forme de journal, la maladie de son papa. Elle raconte. Jusqu'à la fin, déjà connue. Ce cancer. Ce mot qui tombe toujours aussi abruptement au milieu d'une phrase, au milieu d'une vie. C'est la maladie. C'est la vie. Au jour le jour, puisqu'il faut malgré tout pouvoir parfois sourire. C'est le compte à rebours qui n'en finit pas de s'égrener. C'est la fin qui devrait arriver et qui se fait attendre. C'est honnête, et bouleversant. C'est le travail qu'il faut accomplir pour accepter l'inconcevable. Ces fameux stades de la douleur. de ce déni à cette drôle d'acceptation. Ce sont des mots qui se mélangent et qui racontent un homme à travers l'amour de sa fille. C'est le récit de l'attente. de ces mots que Nathalie Longevial souhaite adresser à celui qui lui a donné la vie. C'est la colère, la tristesse, le rire aussi, le passé qu'il faut tenter de comprendre un peu, le futur incertain. C'est le journal de ses pensées qui la traversent. Qui l'épuisent et la poussent en avant. C'est l'envie de dire avant qu'il ne soit trop tard. C'est l'envie de vivre. C'est un au revoir. Et c'est beau. C'est une ode, une mélopée parfois terrible, tellement juste. Ce sont ces graminées qu'il faudra continuer de semer. Malgré l'absence, surtout par absence. Pour ne pas renoncer. Pour continuer d'aimer. C'est un livre qui se lit avec admiration et retenue. C'est un livre auto édité qui mérite d'être lu. Pour le bien qu'il peut faire sur un sujet vécu. Ecrit avec la plus intense des sincérités. Un cri d'amour. Un bras levé. Des graminées dans le vent. Et quelque chose qui reste.