Dans les pays développés, il suffit d’ouvrir un robinet pour faire couler de l’eau et la boire.
Dans d’autres pays, il n’y a pas de robinet ou bien l’eau ne coule pas ou encore elle est contaminée. L’eau devient alors un combat quotidien pour la survie.
C’est ce que vivent au quotidien la majorité des dix-huit millions d’habitants de Mumbai, la capitale économique de l’Inde. Jivan, un jeune cadre de la mégalopole, saisissant une opportunité professionnelle, se lance avec détermination et enthousiasme dans la découverte et la compréhension de la distribution de l’eau dans cette mégalopole.
Il découvre l’approvisionnement erratique en eau, les inégalités sociales et économiques d’accès à l’eau, la présence permanente et invisible des mafias de l’eau, la corruption des hommes politiques, la collusion des ces derniers avec les mafieux, le jeu trouble d’une multinationale de l’eau… Sa volonté de progrès se heurte aux intérêts des profiteurs de tous bords. Il se bat comme un diable et réussit à faire éclater au grand jour les tares du système en place. Il sera broyé, sacrifié. Jusqu’à échapper in extremis à une fin funeste.
La réalité douloureuse des bidonvilles, le ras-le-bol des populations, la pression des mafias, les manœuvres politiques et les attaques médiatiques n’empêcheront pas une victoire… à la Pyrrhus. Jivan nous fait comprendre que la maîtrise de l’accès à l’eau constitue une arme de soumission massive.
Vous avez dit fiction environnementale et sociale ? Peut-être pas.
En écrivant il y a dix ans, un essai technique sur la disparition de la Camif, Thierry WEBER a pris goût à l’écriture. Passionné d’environnement et d’aventure, il s’est tourné vers le roman afin d’exprimer sa passion. Son écriture traduit son caractère, engagé, rapide, précis, réaliste, avec des touches de romantisme.
Il s’est fixé deux principes pour écrire ses livres :
Par ailleurs, il s’attache à plonger les lecteurs dans un contexte réaliste grâce à des détails culturels, sociaux, environnementaux, techniques issus de données réelles.
Les aventures n’existent que grâce aux personnages qui les vivent, par conséquent il rend ces derniers attachants ….ou antipathiques.