Je ne veux pas de règles, pas de code. Juste la douce violence d’un mot qui sort comme une balle en direction d’un cœur. Écrire, n’est-ce pas la liberté ultime ? Certes, certains façonnent leurs lettres comme un diamant qui pourrait valoir des tonnes d’émotions ou de réflexions. Mes lettres à moi sont brutes et assumées. Pourquoi retravailler un sentiment, une émotion justement, pour le rendre plus accessible à tous, moins violent ? Pourquoi compter des syllabes alors que le cœur lui, ne compte pas ? À quoi ça rime… ? Pas à un nombre en tout cas. Les standards, je n’ai jamais été dedans. Mes mots ne sont pas parfaits, ma poésie n’est pas celle des plus grands. Est-elle mauvaise pour autant ?
« Brut » est l’histoire d’une possession d’un homme par la mélancolie. Qu’elle est belle cette triste compagne… Je suis accro à elle parce que c’est la seule capable de traduire les maux de mon âme.
« Écrire c’est donné voix au silence. Parler, c’est écrire sur du vent... »
Je suis né en 1985 et la Bretagne coule dans mes veines.
Amoureux des mots, les feuilles ont toujours été, d'aussi loin que je me souvienne, mon terrain de jeu préféré.
Très curieux, intéressé mais aussi très sensible, j'ai toujours eu la tête dans les étoiles. Des mondes lointains que j'ai rêvé de rejoindre une infinité de fois. Ecorché par une vie qui n'était pas la mienne, j'ai fait de ces blessures un monde sombre, un abri dans lequel me refugier, comme si mes propres souffrances pouvaient me protéger des souffrances extérieures.
Mes visions de l'amour, de la vie et de la mort sont d'une infinie poésie et d'un éternel romantisme. Des visions qui ne trouvent plus écho aujourd'hui. Se sentir seul sur une planète surpeuplée, c'est un vrai drame.
Editer "Brut" est pour moi un vrai défi contre moi-même. Oser se mettre à nu devant des inconnus et se confronter aux regards et aux critiques.
En me lisant, vous réalisez mon rêve. Je vous en remercie infiniment...