Talleyrand à l'Assemblée Constituante:" Si chacun a le droit de recevoir les bienfaits de l'instruction, chacun a réciproquement le droit de concourir à la répandre"..Tout privilège exclusif sur l'instruction doit être aboli sans retour"
Madame Bovary
gustave Flaubert
Emma Bovary
le rouge et le noir Stendhal
Littérature classique , Essais
C’est l’histoire d’une famille qui a toujours inspiré la plus grande confiance aux gouvernants. Des ennemis des extrêmes, des hommes libres et inventifs, des personnalités dévouées corps et âmes à leur pays. Les valeurs et les leçons données par leur ancêtre, qui quitta le Piémont pour la France dans le sillage de Mazarin, et servit notre pays sans jamais penser à ses intérêts, ont été retenues et perpétuées par toutes les générations successives des Broglie.
Cette famille aborde le XIX° siècle avec l’objectif de servir à nouveau l’Etat. Pour Victor, Duc de Broglie, et son épouse Albertine, fille de Germaine de Staël, le futur roi Louis Philippe était l’homme de la situation. Ils l’ont aidé à parvenir au pouvoir et l’ont soutenu sans relâche. Un demi-siècle plus tard, Albert de Broglie, le chef de la majorité de droite née des élections de février 1871, créera le Sénat.
Avec le régime républicain qui s’est conforté après le départ de Mac Mahon, cette grande famille n’a plus disposé du même espace pour jouer un rôle politique.
Chez les Broglie, deux personnalités éminentes le comprirent : les savants Maurice et Louis. Ils ont honoré la France, non par leurs responsabilités publiques, mais par les progrès qu’ils ont fait faire à la science dans un esprit de complet désintéressement. Les résultats de leurs travaux se répandirent dans le monde entier.
Ils étaient, eux aussi, des Broglie.
Voici leur histoire.
Mai 68 est aujourd’hui commémoré comme un moment clé de notre histoire. Beaucoup de ceux qui ont atteint l’âge de la retraite se souviennent de l’ambiance d’alors et aiment à en reparler.
C’est à Raymond Marcellin qu’est revenue la tâche du retour à l’ordre républicain après un mois de flottement gouvernemental. Nommé le 31 mai 1968 ministre de l’Intérieur, il n’a quitté cette fonction que six ans après.
Étant chargé dans son cabinet, de la préparation de ses discours, j’ai eu de très nombreuses conversations avec lui. Mon témoignage me paraît utile pour comprendre sa personnalité et le véritable sens de son action.
Il défendait passionnément la République contre tous ceux qui en abaissent les valeurs.