Portrait de Sandrine Meilland Rey, autrice mélomane et hyperactive !

Portrait de Sandrine Meilland Rey, autrice mélomane et hyperactive !
26/02/2024
Communauté librinova
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Passionnée de lecture, de musique et de cinéma, Sandrine Meilland Rey franchit le pas de l’écriture en s’essayant au style de la nouvelle avec « Le biberon d’Élisa », publiée dans le recueil des 13 meilleures nouvelles de la Master Class d’Éric Emmanuel Schmitt en novembre 2020. C’est le déclic ! En 2021, elle autopublie son tout premier roman, Le Choix du Bonheur. Très vite, les lecteurs sont au rendez-vous, et accueillent avec beaucoup d’enthousiasme cette histoire bouleversante. En 2022, Sandrine publie un second roman, Le Chant de la grenouille, dans lequel elle décrit avec justesse les mécanismes de la violence psychologique au sein du couple. Aujourd’hui, Le Choix du bonheur et Le Chant de la grenouille ont conquis plus de 2000 lecteurs, ce qui confirme leur adhésion au Programme agent littéraire de Librinova !

Nous sommes allés à la rencontre de Sandrine, une autrice mélomane et hyperactive !

 

Comment êtes-vous devenue auteur et depuis quand écrivez-vous ?

Mon chemin vers l’écriture remonte à mon enfance. Toute jeune, je noircissais des cahiers pour raconter ma vie dans mon journal intime et j’inventais des histoires que je me réjouissais de partager avec mes camarades de classe. Plus tard, je me plongeais dans la poésie et trouvais dans les mots un exutoire à mes doutes et mes angoisses d’adolescente. Les études, puis la vie professionnelle et familiale m’ont peu à peu éloignée de l’écriture pendant plusieurs années, même si régulièrement, l’idée d’écrire un roman trottait dans mon esprit. Chaque fois, je renonçais, me convainquant de ne pas disposer de l’inspiration ni de suffisamment de talent. Je préférais mon statut de lectrice invétérée, dévorais les romans d’Anna Gavalda, de Fred Vargas, de Douglas Kennedy, les polars scandinaves, ou la saga Harry Potter sans avoir oublié mes coups de cœur littéraire de mon enfance (les huit tomes de La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls, que j’ai dévorés à six ans, et Le Jardin Secret de F Hodgson Burnett qui m’avait donné envie peu après de partir vivre en Angleterre pour cultiver un bout de terre !).

En 2020, j’ai décidé de suivre une masterclass d’écriture puis de participer à un concours de nouvelles. La publication de mon texte « Le biberon d’Élisa » dans le recueil des « meilleures nouvelles » a donné l’impulsion qui manquait pour reprendre les premières pages d’un manuscrit débuté quelques années auparavant. Durant mes soirées de l’année 2020, après mes journées de travail à l’hôpital, j’ai écrit Le Choix du Bonheur. Depuis, je ne me suis pas arrêtée de raconter des histoires.

Quel mot vous définit le mieux ?

Hyperactive. Malgré une profession très prenante comme la mienne, une vie de maman bien remplie, je ressens le besoin de me réaliser dans des activités artistiques comme l’écriture ou la musique (je joue du violon dans un orchestre symphonique amateur).

Quelles sont vos sources d’inspiration ?  

Je m’inspire de ma vie, de mes lectures, de ce qui me passionne ou me révolte dans notre société d’aujourd’hui. Les destins de femmes, les relations interfamiliales constituent un premier fil rouge dans mon écriture. Passionnée d’histoire, j’aime aussi projeter mes personnages dans une autre temporalité.

Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire votre livre ?

C’est en 2015 que j’ai commencé l’écriture du Choix du Bonheur. J’avais en tête une intention assez simple : raconter l’histoire d’une femme qui se trouve à la croisée des chemins après son divorce et la disparition de sa mère avec un doute terrible sur sa capacité à connaître de nouveau le bonheur. Ce premier roman était certainement le moyen pour moi de rendre hommage à ma mère, que j’ai perdue il y a déjà vingt-deux ans.

Pourquoi avoir choisi de l’auto-éditer ?

J’ai soumis le manuscrit à plusieurs maisons d’édition, mais n’ai reçu que des réponses négatives. J’ai donc choisi l’autoédition pour que ce roman puisse rencontrer ses lecteurs. Je ne regrette pas une seconde ce choix, car les échanges avec les lecteurs sont d’une richesse incroyable. L’autoédition m’a aussi obligé à sortir de ma zone de confort, à domestiquer des réseaux sociaux qui me paraissaient une vraie jungle inhospitalière, à m’essayer au pitch pour convaincre des libraires de proposer mon roman dans leurs rayons. Je crois avoir beaucoup appris en quelques années, notamment, qu’un écrivain autoédité, s’il est un vrai entrepreneur, doit savoir s’entourer de professionnels pour la correction éditoriale, la traque des fautes d’orthographes ou de grammaire notamment. J’ai réitéré cette expérience en autoéditant mon second roman Le Chant de la Grenouille en décembre 2022.

Comment avez-vous connu Librinova ?

J’ai découvert Librinova grâce à son site internet. J’avais besoin d’un soutien pour m’aider à maquetter mon roman et à l’autopublier sur les plateformes numériques et dans les librairies. J’apprécie d’avoir pu intégrer le programme agent littéraire avec mes deux premiers romans et ainsi de pouvoir échanger avec Andrea Field.

Avez-vous un prochain livre ou projet en tête ?

Je publie mon troisième roman le 15 février 2024 : L’Audacieuse est le premier tome de la série historique « Le Fil de la Vie ». Cette fois-ci, je convie mes lecteurs au sortir de la Première Guerre mondiale, en Matheysine, dans le sud de Grenoble. Il sera question de destins de femmes, de résilience et de sororité avec en arrière-fond le travail des mineurs et des couturières de gants.

 

Portrait chinois

Si vous étiez un écrivain célèbre, vous seriez :

Pierre Lemaître. J’aime ses romans, ses personnages, son style, sa capacité à créer des fresques sociales incroyables.

Si vous étiez le personnage d’un roman, vous seriez :

La nouvelle « Madame de Winter » qui découvre le manoir de Manderley et l’ombre de Rébecca !

Si vous écriviez vos mémoires, le titre en serait :

« Une belle vie »… Oups, je crois que Virginie Grimaldi a déjà pris ce titre !

Si vos livres étaient adaptés au cinéma, quel acteur voudriez-vous pour jouer le rôle de vos personnages ?

Je laisse les lecteurs imaginer mes personnages… je garde pour moi l’acteur et les actrices qui m’ont inspiré Guillaume, Nadia et Giulia…

Si vous organisiez un dîner exceptionnel, qui seraient vos invités idéaux ?

Un musicien, Joannes Brahms, un écrivain, Émile Zola, une scientifique, Marie Curie, une femme politique, Simone Veil et une actrice, Romy Schneider.