C'est le long week-end du 15 août, la canicule sévit et la SNCF fait grève. Rose – 83 ans – n’aurait pu choisir pire moment pour mourir. Pour couronner le tout, elle a récemment modifié son testament qui a disparu.
Retrouvailles familiales et cohabitation forcée dans la maison familiale – Shalamar –, à la recherche du testament égaré. Chaque pièce est prétexte à raconter et se remémorer un instant de leur passé. Tout cela sous l'œil de Lucie, la jumelle effacée de Rose.
Les rancunes tenaces mais soigneusement enfouies éclatent, des secrets de famille font surface.
Comme des boites étiquetées et soigneusement alignées sur une étagère, les membres de cette tribu sont affublés d’images tenaces qui entravent leurs relations. Une violente secousse, les boites tombent au sol. Leur contenu se répand, les étiquettes se mélangent. La structure rigide se fissure et laisse place à une terre vierge où l’on peut redécouvrir les siens et réinventer sa famille.
Entre tournantes de tennis, soirées boum tri-générationnelles, confitures de mirabelles et autres rituels, cette famille peu conventionnelle que la vie a malmenée se confronte et cherche une rédemption.
Giulia Larigaldie est une française qui a vécu à l’étranger la majeure partie de sa vie adulte. Après l'Inde, elle pose ses valises en 2018 pour s'installer en Allemagne.
Initialement une spécialiste du marketing dans l’univers du luxe, elle s'est progressivement réorientée vers l’écriture : nouvelles en anglais, interviews, articles et photo-reportages.
Son premier roman Fractionnés de vies, terminé en 2011, a été publié en 2021 par les Éditions Jouvence sous le nouveau titre Et la vie reprit à petites foulées.
Son deuxième livre Les confidences de Shalamar est sorti en 2023.
Giulia travaille actuellement à son troisième manuscrit.
Véritable épicurienne, les pieds solidement ancrés dans le sol, Giulia a une passion pour les relations humaines et les héros ordinaires.