Les idées reçues sur l’autoédition

Les idées reçues sur l’autoédition
02/09/2019
Actualités du livre

Rémunération, mauvaise qualité, absence de débouchés, etc. : l’autoédition fait l’objet d’un certain nombre d’idées reçues, que cela soit auprès des auteurs souhaitant être publiés ou bien du grand public. Quelles sont les idées reçues les plus courantes concernant l’autoédition ? Le point sur les clichés qui ont la vie dure.

    En quelques titres:

  1. Les livres autoédités sont de mauvaise qualité
  2. L’autoédition est un secteur trop confidentiel
  3. Les revenus obtenus grâce aux œuvres autoéditées sont minimes
  4. Autoéditer son livre n’est pas très compliqué
  5. L’autoédition n’intéresse pas les lecteurs

Les livres autoédités sont de mauvaise qualité

Les livres autoédités souffrent d’une mauvaise réputation : ils seraient tous mal écrits et de piètre qualité. Cette idée reçue ne saurait être plus fausse. S’il peut en effet exister des œuvres d’une qualité relative dans les catalogues disponibles en ligne, cela est loin de constituer la totalité de l’offre des livres autoédités.

En effet, pour nombre d’écrivains, l’autoédition représente une opportunité de trouver leur public. Leurs œuvres sont donc extrêmement travaillées avant d’être publiées. L’autoédition a aussi une autre qualité non négligeable : elle laisse la place à davantage de variété en termes de genres et de styles et n’est pas soumise à d’éventuelles « modes ». L’offre est telle que chaque lecteur peut y trouver son bonheur.

On notera également que même s’ils optent pour l’autoédition, les auteurs ne sont pas nécessairement livrés à eux-mêmes pour la commercialisation de leur livre. En fonction des plateformes choisies pour la publication de leur œuvre, les écrivains peuvent bénéficier d’un accompagnement complet afin de s’assurer que leur livre est à la hauteur en matière de qualité, que cela soit sur le fond ou sur la forme. Librinova propose par exemple des services d’édition qui permettent aux auteurs de proposer des œuvres de qualité. Services de relecture de manuscrit, mise en page, relecture critique et conseils personnalisés… Il est possible de profiter de différents services en fonction de ses besoins.

L’autoédition est un secteur trop confidentiel

Autre idée reçue concernant l’autoédition, ce mode de publication serait trop confidentiel et ne permettrait pas de trouver le succès espéré… Avez-vous déjà entendu parler des livres 50 nuances de Grey ou de Les gens heureux lisent et boivent du café ? Ces deux ouvrages qui ont connu un succès considérable auprès du grand public ont d’abord été autoédités avant de se voir ouvrir les portes du monde de l’édition traditionnelle. Ils avaient « simplement » réussi à trouver leur public et à le captiver grâce à leur histoire. Le bouche à oreille a ensuite fait son œuvre.

On notera par ailleurs que l’autoédition est loin d’être inintéressante dans la mesure où les maisons d’éditions traditionnelles gardent aujourd’hui un œil très attentif sur les livres autoédités et notamment :

  • ceux qui se vendent particulièrement bien durant les premières semaines suivant leur sortie
  • ceux qui connaissent un succès soudain même longtemps après la publication. Delphine Giraud, auteure de « Six ans à t’attendre », a par exemple été repérée plus d’un an après la sortie de son livre

Les maisons d’édition savent en effet que des pépites peuvent se glisser dans cette branche du monde de l’édition. De fait, elles sont susceptibles de proposer des contrats pour les œuvres les plus prometteuses. Chez Librinova de nombreux livres autoédités ont connu le succès et été publiés par des maisons d’édition.

Bon à savoir

Chez Librinova, les auteurs intègrent le Programme Agent Littéraire dès la publication de leur œuvre. En fonction des paliers de vente franchis, les auteurs se voient par la suite offrir des services additionnels et un accompagnement dédié afin de faire fructifier leur début de succès.

 

Les revenus obtenus grâce aux œuvres autoéditées sont minimes

La quantité de revenus pouvant être tirée de la vente d’un livre autoédité dépend de plusieurs facteurs, comme pour un livre édité de manière traditionnelle. Il y a d’abord l’histoire, qui doit susciter un très vif intérêt chez les lecteurs et permettre au livre d’être bien positionné dans les classements. Vient ensuite la stratégie marketing adoptée pour promouvoir son livre auprès du grand public. Cette dernière doit être bien ficelée afin de toucher la bonne cible au bon moment et de booster les ventes. Autre aspect et non des moindres, tout ce qui relève du livre et de son aspect. Le livre numérique est un produit comme un autre et doit donner envie. La couverture, la forme du livre, les éventuelles illustrations qu’il contient mais aussi le résumé doivent faire l’objet d’un soin tout particulier.

Dans un autre registre, on retiendra que l’autoédition peut être potentiellement très lucrative pour un auteur jouissant d’un certain succès. Les revenus générés par le biais de l’autoédition lui reviennent en effet presque dans leur totalité contrairement à ce qu’il se passe dans le secteur de l’édition classique où l’auteur touche entre 6 et 14 % de droits en fonction du genre du livre et du nombre d’exemplaires vendus.

 

Autoéditer son livre n’est pas très compliqué

Dans les faits, les modalités de publication d’un livre numérique sont très simples. De nombreuses plateformes permettent en effet de publier ses œuvres en quelques minutes.

Toutefois, il faut savoir que la publication représente une toute petite partie du travail à réaliser par un auteur optant pour l’autoédition. Relecteur, graphiste (pour travailler la mise en page et créer une couverture) ou encore commercial, pour assurer la promotion de son livre sur les réseaux sociaux et en dehors, etc. : l’auteur est amené à revêtir plusieurs casquettes pour mener son projet à bien et cela n’a rien d’aisé. Toutes ces tâches demandent du temps, de l’investissement et de se former. Et c’est d’ailleurs autant de temps qu’un écrivain ne passe pas à plancher sur sa prochaine œuvre.

L’autoédition n’intéresse pas les lecteurs

Faux ! Les livres numériques jouissent d’un certain intérêt auprès des lecteurs. En 2018, la part des ventes numériques dans le chiffre d’affaires total des éditeurs s’élevait à 8,42 %, soit une évolution de 5,1 % par rapport à l’année précédente.

Et côté attrait, il faut également se rappeler que les lecteurs flânent dans un catalogue numérique comme dans une librairie. Ils orientent leur choix en fonction des genres littéraires qu’ils préfèrent et s’attardent sur les œuvres qui retiennent leur attention de par leur titre, leur couverture mais aussi leur résumé. Il revient aux auteurs optant pour l’autoédition de s’atteler à présenter leur produit de la manière la plus attrayante possible !