Quelles ventes en moyenne pour un premier roman ?

Quelles ventes en moyenne pour un premier roman ?
04/10/2018
Actualités du livre
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Écrire son premier roman demeure un saut dans l’inconnu. Et les questions perdurent une fois l’œuvre terminée : comment faire connaître cette nouvelle œuvre ? Va-t-elle trouver son public ? Et surtout, combien d’exemplaires ? Tour d’horizon des ventes moyennes pour les premiers romans, avec Librinova.

Quelles ventes pour un premier roman dans l’édition traditionnelle ?

Tous les primo-romanciers espèrent au fond d’eux – au moins un peu – connaître un début de carrière comme Françoise Sagan et son mythique « Bonjour Tristesse », ou J. K. Rowling, maman du mondialement célèbre Harry Potter. Un succès très précoce dès leur début, et par conséquent, un nombre de ventes pour un premier roman qui bat des records.

Malheureusement, ces cas restent isolés. Pour la très grande majorité des premiers romans – voire la quasi-totalité – la vérité est toute autre. Selon l’hebdomadaire L’Express, les ventes, en moyenne, pour un premier roman varient entre 500 et 800 exemplaires. On est certes loin des best-sellers mais il est toujours préférable d’être conscient de la réalité du secteur.

Et combien le primo-romancier peut espérer gagner sur ces premières ventes ? Un auteur publié dans une maison d’édition traditionnelle touche entre 6 % et 14 % du prix de vente d’un exemplaire. En sachant que, dans le meilleur des cas, il a déjà touché 1 000 ou 2 000 euros d’à-valoir, il ne gagnera guère plus que cette somme.

À titre de comparaison, selon l’Observatoire de l’économie du livre, en 2016, le tirage moyen était de 5 341 exemplaires. Et l’auteur le plus vendu en 2017, Guillaume Musso, culminait à plus de 1,5 million d’exemplaires. Enfin, en 2017, toujours d’après l’Observatoire de l’économie du livre, le secteur du livre a connu 68 199 nouveautés et nouvelles éditions.

 

Quelles ventes pour un premier roman auto-édité ?

Dans l’édition traditionnelle, il y a souvent beaucoup de candidats pour très peu d’élus. Une difficulté à convaincre les maisons d’édition qui pousse de plus en plus les auteurs à faire le pari de l’auto-édition. Aujourd’hui, un livre sur cinq enregistré au dépôt légal est une œuvre auto-éditée. En 2010, cette proportion n’était que de 10 %. En seulement huit ans, le marché de l’auto-édition peut se targuer d’avoir connu une croissance impressionnante et rapide.

Cette solution séduit de nombreux auteurs et particulièrement les primo-romanciers. Il est plus simple de publier son premier roman et de se faire connaître du public. L’auto-édition peut aussi servir de tremplin pour accéder dans un second temps à l’édition traditionnelle.

À ce jour, il est difficile de trouver des chiffres généraux sur les ventes des livres auto-édités et encore plus en ce qui concerne les premiers romans. Chez Librinova, nous pensons que dépasser les 500 exemplaires est déjà un très beau résultat. La barre « stratégique » est fixée à 1 000 ventes et permet d’entrer dans le programme d’agent littéraire (5 à 6 % des auteurs atteignent ce seuil). Notre best-seller s’est quant à lui vendu à près de 10 000 exemplaires.

Côté financier, l’auto-édition permet de percevoir jusqu’à 70 % sur le numérique et 20 % sur le papier. Preuve de la rentabilité de l’auto-édition pour l’auteur : il touchera autant avec un livre édité et vendu 20 € en librairie qu’avec un e-book à 9,99 € publié sur Librinova.